Mardi 24 janvier 2023, la Métropole de Montpellier a donné plus de 700 ordinateurs fixes, 80 portables, 550 écrans, 40 imprimantes, câbles et autres matériels informatiques à l’association Nouas Solidarité en présence de Manu Reynaud et d’Abdelhak Harraga, président de Nouas Solidarité.
En cédant son matériel informatique réformé à l’association, la Métropole réduit ainsi l’empreinte carbone de ce matériel tout en permettant à des associations et à des particuliers de bénéficier de matériel informatique. Le matériel informatique qui ne peut pas être reconditionné est démonté afin de recycler le maximum de composants. Le reconditionnement des appareils est une voie d’insertion professionnelle d’avenir, qui permet de créer de nouveaux emplois locaux, et participe au développement économique de notre territoire.
« Notre ville et Métropole s’engagent dans la voie du reconditionnement pour donner une seconde vie à nos équipements informatiques et lutter contre l’urgence climatique. Le numérique donne l’impression d’être virtuel et immatériel, or, c’est l’inverse. Si rien n’est fait, l’impact du numérique sur les émissions à effet de serre va bientôt dépasser celui de l’aéronautique. 80 % des émissions du numérique sont dues au matériel, c’est là que nous devons concentrer nos actions : en allongeant la durée de vie des équipements informatiques, en les utilisant à bon escient et en les reconditionnant ou en recyclant, nous réduisons leur coût environnemental et humain », a expliqué Manu Reynaud, Adjoint au Maire et délégué à la ville apaisée, respirable et numérique.
« Grâce à ces dons de la Ville et de la Métropole, notre association va pouvoir offrir du travail et de la formation à une cinquantaine de stagiaires pendant 8 à 10 mois. Ce matériel, une fois reconditionné, nous permettra d’équiper en matériel informatique au moins 500 personnes, particuliers comme associations », s’est réjoui M. Abdelhak Harraga, président de Nouas Solidarité.
Nouas Solidarité est une association qui reconditionne le matériel informatique puis le met à disposition des associations et des particuliers pour lutter contre la fracture numérique et la précarité. Elle s’attache également à former des demandeurs d’emploi de quartiers prioritaires à la maintenance informatique ou au reconditionnement de matériel.
Le Plan Numérique responsable 2025
La mise en place du Plan Numérique responsable 2025 sera soumis au vote lors des prochains conseils municipal et métropolitain, en cohérence avec la loi REEN (loi visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique), et prévoit une série de mesures pour favoriser un numérique plus sobre, plus responsable et écologiquement plus vertueux.
Cette loi complète un dispositif réglementaire mis en place à partir de 2020 avec la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (loi AGEC), mais aussi la loi portant lutte contre le dérèglement climatique et le renforcement de la résilience face à ses effets (loi Climat et Résilience).
La loi REEN s’appuie sur les recommandations du rapport de la mission d’information sur l’empreinte environnementale du numérique et de tous les équipements électroniques. Selon ce rapport, si rien n’est fait, le numérique représentera au moins 7 % à 9 % des émissions de gaz à effet de serre de la France à l’horizon 2040, contre 2 % à 4 % aujourd’hui.
La démocratisation croissante des objets connectés, le développement de nouveaux usages se diversifient et croissent à une vitesse fulgurante et les équipements numériques se multiplient. Les ressources numériques nécessaires deviennent croissantes pour tous, y compris pour les collectivités. La volonté de dématérialisation et de modernisation des institutions publiques a engendré un impact environnemental significatif. Chaque collectivité se doit donc d’être exemplaire en initiant une stratégie numérique responsable et ainsi devenir actrice de ce changement.
Le texte présenté lors des prochains conseils recense 5 grands objectifs :
Faire prendre conscience de l’impact environnemental du numérique
Limiter le renouvellement des appareils numériques
Favoriser des usages numériques écologiquement vertueux
Promouvoir des datacenters et des réseaux moins énergivores
Promouvoir une stratégie numérique responsable dans les territoires
Pour faire de Montpellier une ville plus égalitaire pour les femmes, la municipalité s’engage.
Fruit d’une collaboration avec la CCI de Montpellier, l’école Montpellier business School, les services du CLSPD, du Commerce, la Cohésion sociale ainsi que le Mouvement du planning familial 34, venant en aide aux femmes victimes de harcèlements dans l’espace public, la mise en place des zones dites « Maguelone » sont actées depuis plusieurs mois. A la suite de formations de sensibilisations des commerçant.es, nous avons pu aujourd’hui distribuer les stickers « Maguelone » qui permettra à chacune d’identifier les commerces et lieux publics où elles pourront trouver refuge en cas de problème.
107 établissements à ce jour dans le centre ville. Je tiens à les remercier chaleureusement pour leur volontarisme, leurs attentions et leur engagement pour faire de notre ville un espace accueillant pour les femmes.
Au cours de la récente bataille médiatique sur la corrida, la bouvine a été un sujet défendu par certains aficionados, essayant de faire un amalgame entre les deux activités. Contrairement à la corrida, la bouvine est une tradition du Sud de la France et correspond à un ensemble de jeux et spectacles taurins, sans mise à mort de l’animal.
Les acteurs de la bouvine préparent une demande d’inscription à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, en partenariat avec des pratiquants d’activités tauromachiques du sud de la Catalogne et de la Toscane.
Cette reconnaissance sanctifierait à la fois les courses, mais surtout les gestes et le savoir-faire qui s’y rattachent. Si les jeux eux-mêmes sont loin d’être menacés comme peut l’être la corrida, il s’agit en fait surtout de préserver des pratiques dont certaines sont archaïques et loin de faire l’unanimité.
Supplice de la pince
Dans les manades, les jeunes taureaux sont castrés afin notamment de les rendre moins dangereux lors des courses. Pratiqué par torsion testiculaire et blocage de l’afflux sanguin, le bistournage est la méthode la plus ancienne. Aussi appelé localement « le supplice de la pince », il consiste à écraser chaque cordon spermatique à travers le scrotum. Couché de force et pattes ligotées, l’animal subit souvent cette mutilation à vif. Mal effectuée, elle laisse un testicule fonctionnel.
Ainsi, certaines manades préfèrent une ablation totale des testicules pour l’éviter. L’opération consiste à inciser le scrotum afin de dégager les testicules pour les tourner jusqu’à ce qu’ils tombent. Cette pratique génère des douleurs extrêmes. Certaines exploitations pratiquent ces ablations également sans endormir l’animal.
Une dernière méthode employée dans les élevages se résume à stériliser les taureaux en posant un élastique au-dessus des testicules, durant trois à sept semaines, ce qui les fait également beaucoup souffrir. Ces douleurs intenses, dénoncées depuis des décennies par les associations de protection des animaux ne sont pas acceptables. L’anesthésie des animaux lors de la stérilisation doit être rendue obligatoire, avec des contrôles effectués par des acteurs sans lien d’intérêt avec le monde de l’élevage.
Autre rituel : la ferrade, dont la mise en scène rassemble touristes et passionnés de bouvine. Pour les distinguer, les taureaux sont marqués au fer rouge. Poussés au sol à l’aide d’un trident, ils sont maintenus par les invités pendant que le fer leur brûle profondément la peau.
Afin de montrer de quelle manade ils proviennent, on leur inflige également l’escoussure en découpant à vif leurs oreilles avec un couteau, pour concevoir des formes propres à chaque manade. La ferrade et l’escoussure doivent être interdites. Elles sont d’autant plus inutiles que certaines manades les ont déjà abandonnéesau profit de boucles auriculaires comme seul moyen d’identification.
Pratiques dangereuses
Plus prisées encore pour animer les fêtes locales, de nombreuses manifestations rythment l’été des villes et villages du Sud. S’y succèdent l’abrivado et la bandido, qui désignent le lâcher de taureaux dans des rues barricadées, et les courses camarguaises dans les arènes. Sortir de leurs prairies des bovins paisibles pour les immerger dans une foule hurlante provoque un stress profond. Ici, les risques de blessures sont nombreux.
Les yeux des animaux ont parfois été crevés par le crochet fait de lames dentées, destinées à couper les fils retenant la cocarde. Une barrette a été ajoutée au crochet afin de limiter la profondeur des blessures mais il reste dangereux. Il existerait pourtant bien d’autres façons de la fixer qui n’imposeraient pas de recourir à un outil tranchant pour la décrocher.
De multiples lésions, parfois mortelles, pourraient également être évitées en rembourrant les obstacles et barrières, et en fixant des guêtres de protection aux animaux. Les communes qui organisent ces activités se doivent d’assumer cette sécurisation minimale.
Sachons sortir d’une culture de la violence et de la souffrance. Nous prônons une valorisation de notre culture mais demandons la réforme des traditions qui engendrent des sévices envers les animaux ou les humains.
Nous, élu(e)s, président(e)s d’associations ou de partis politiques, demandons aux législateurs de réformer la bouvine telle qu’elle est proposée, afin qu’elle ne génère plus ces souffrances animales et qu’elle ne bénéficie d’aucune reconnaissance officielle ni de soutien public ; en attendant une réforme éthiquement acceptable et validée par les acteurs de la protection animale.
Un projet de pétition à l’adresse des Sénateurs et Sénatrices est en cours.Si vous souhaitez être tenu-es au courant, merci de remplir ce formulaire
Signataire : àl’initiative de Eddine Ariztegui, conseiller municipal à Montpellier (Parti animaliste) ;
Cosignataires :
Sandra Afonso Machado, conseillère municipale à Brétigny-sur-Orge (Parti animaliste)
Thierry Antoine, conseiller municipal à Béziers (EELV)
Eddine Ariztegui, conseiller municipal à Montpellier (Parti animaliste)
Julien Bayou, Député (EELV)
Laetitia Ben Sadok, conseillère municipale et métropolitaine à Clermont-Ferrand (EELV)
Gautier Berera, conseiller municipal à Audun-le-Tiche (LFI)
Grégory Berthault, conseiller municipal à Eaubonne (L’écologie autrement)
Xavier Bigot, conseiller municipal et d’agglomération à Carcassonne (EELV)
Catherine Bompard, Présidente du Mouvement pour les Animaux
Patrick Capet, conseiller municipal à Périgueux (EELV)
David Cormand, Député européen (EELV)
Sébastien Cristol, conseiller départemental de l’Hérault
Nathalie Dehan, conseillère municipale à Vénissieux et métropolitaine à Lyon (EELV)
Jean-Laurent Félizia, conseiller municipal au Lavandou
Francis Feytout, conseiller municipal à Bordeaux (EELV)
Séverine Figuls, conseillère municipale et métropolitaine à Nantes (Parti animaliste)
Muriel Fusi, coprésidente du Parti animaliste
Jean-Marc Governatori, conseiller municipal et métropolitain à Nice et Président de l’Ecologie au centre
Marie-Françoise Hamard, conseillère municipale à Strasbourg
Sabrina Haerinck, conseillère municipale et d’agglomération à Chambéry
Catherine Hélayel, coprésidente du Parti animaliste
Stéphane Jouault, conseiller municipal à Montpellier (EELV)
Sandra Krief, conseillère municipale et métropolitaine à Grenoble (Parti animaliste)
Aloïs Lang-Rousseau, Président du MHAN
Mustapha Laoukiri, conseiller municipal à Montpellier (EELV)
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